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  • Photo du rédacteurHumanity For The World

COVID-19 : La République du TOGO au cœur de la crise

Dernière mise à jour : 4 juin 2021

Après l’apparition du 1er cas Coronavirus (COVID-19), le 06 mars 2020, le TOGO ou république du TOGO, un petit pays de l’Afrique de l’ouest d’une superficie de 56 600 Km², bordé par le Ghana à l'Ouest, Bénin à l'Est et le Burkina-Faso au Nord se bat contre la pandémie pour protéger sa population d'environ 8 millions d’habitants.

Le représentant de Humanity For The World (HFTW), à la République du TOGO, le Dr. Gérardo JOHN-AHYEE (Photo ci-dessous), relate la situation du pays au cœur de la crise mondiale COVID-19.

Ainsi deux semaines après l’apparition du 1er cas Coronavirus (COVID-19), le président de la république du TOGO, Mr Faure Gnassingbé décrète l’état d’urgence sanitaire.

Cette consigne consistant à limiter au maximum les déplacements pour enrayer la propagation interhumaine du virus. Un couvre-feu a été instauré de 20h à 6h du matin; la fermeture des écoles, des restaurants, des bars, des marchés, des grandes surfaces, et de tous les commerces d'une manière générale a été décrété et acté.

Néanmoins, dans un pays, ou la population, vit au jour le jour pour subvenir à ses besoins de premières nécessités, il est quasiment impossible d'imposer un confinement total.

Sur plan Sanitaire,

Le ministère de la santé, a mit en place un certain nombre de dispositifs préventifs pour anticiper une éventuelle augmentation des cas du virus (COVID-19) dans le pays.

Ainsi, après plusieurs semaines, la préparation d'un Centre Hospitalier Régional aménagé en vue d'accueillir les patients symptomatiques et 2 hôtels ont été réquisitionnés pour la réception des patients asymptomatiques.

Un dispositif artificiel de lavage des mains artisanalement à été placé à l'entrée des institutions sanitaires.

Des respirateurs supplémentaires ont également été commandés pour parer à toute éventualité d'urgence en matière de détresse respiratoire.


A ce jour la république du TOGO compte en totalité, 135 cas confirmés, avec 41 cas actifs, 85 cas guéris et 09 décès. Des protocoles thérapeutiques ont été mis en place pour prendre en charge les patients.

En général, dans les pays développés, le système sanitaire bicéphale, s'articule autour de 2 secteurs, un secteur privé et un secteur public. Au TOGO, le schéma est similaire, les populations en capacité financière de s'offrir de meilleurs soins s’adressent habituellement aux hôpitaux du secteur privé au plutôt qu'au hôpitaux du secteur publique.

Cette situation crée naturellement un clivage et des inégalités sociales au sein de la population, face à la pandémie.

Ce système à 2 vitesses met en exergue des lacunes au sein du service publique probablement l'expression d'une absence de ressources multilatérales.

En effet, la plus part des cas ont été détectés par les structures privées, et c'est à partir du 111 ème cas que les tests ont été proposés.

Alors que la pénurie en équipement de protection, limite la prise en charge et augmente le risque de contamination du personnel, qui n’est pas toujours bien formé aux gestes barrières ; à ce jour les institutions sanitaires privées ne sont pas autorisées par le gouvernement à prendre en charge les patients contaminés par le Coronavirus (COVID-19),


Sur le plan économique, 

La crise sanitaire mondiale (COVID-19) a provoqué dans le pays une inflation économique, répercutée sur le prix des masques, des gants, du gel hydroalcoolique; se sont des produits désormais inaccessibles pour une large partie de la population.

Le milliardaire Jack Ma réalise un don de 20 000 kits de test et plus de 100 000 masques, qui de toute façon sera insuffisant face à une population d'environ 8 millions d'habitants.

Les couturiers se sont tous lancés dans la confection de masques artisanaux que les marchandes et les revendeurs à la sauvette écoulent à tous les feux dans la capital (Lomé). Le prix des denrées alimentaires a augmenté et le panier de la ménagère a flambé.


Sur le plan social,

Malgré la diffusion massive d'informations de sensibilisations sur le Coronavirus (COVID-19) dans plusieurs dialectes du pays, pour optimiser le niveau de diffusion du message au sein de la population, les mesures de distanciation sociale peinent à être respectées.

La population n'ayant prit ni la pleine mesure ni la gravité de la situation continue ses activités comme à l'accoutumé.

Afin de limiter les déplacements et les contacts à risques, le gouvernement à mit en place une politique d’aide financière en direction des taxi-motos qui généralement circulent massivement dans la ville (Capital : Lomé), mais visiblement cette politique n'a pas eu le retentissement attendu, car la population n'a pas changé ses habitudes.


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